Section 6 : Étymologie

Baiwir Esther [Université de Liège (Belgique)].

Les pseudo-déonomastiques arabes en français: étude de cas et tentative de typologie

vendredi 19 juillet, 14h00-14h30, BR 02

Dans le stock lexical du français existe une série de mots que l'on pourrait dans une première approximation considérer comme issus de noms propres arabes. Cependant, une classification plus fine est possible. Nous examinerons d'une part des lexèmes suffixés, en tentant de définir la nature et l'origine des suffixes — ce qui permettra d'affiner l'histoire des mots, d'autre part des substantifs qui semblent directement issus de toponymes. De la première classe, tous nos exemples opèrent leur lexicalisation dans la langue source, avant l'emprunt. Ils échappent donc à la catégorie des déonomastiques. Quant à la seconde, elle contient principalement les résultats d'ellipses, qui ne sont pas des emprunts stricto sensu.
Résumé long
Bechet Florica [Université de Bucarest].

Des fines herbes roumaines en contexte roman, avec un regard spécial sur le nom de la livèche (leuştean, leoştean, luştrean, luştereag, libistoc)

mardi 16 juillet, 15h30-16h00, BR 02

Il est bien connu qu’en ce qui concerne le nom des plantes, surtout celles moins connues et d’une importance limitée, dans toutes les langues romanes, les linguistes trouvent des formes aberrantes et qui ne respectent que rarement les règles qui conduisent de la forme latine à celle romane. Ce fait se trouve à la base de notre communication, qui portera sur le nom roumain d’une telle plante, la livèche, étudié, d’une part, dans le cotexte des noms roumains d’autres fines herbes, d’autre part, dans le contexte des langues romanes. Nous avons choisi le nom de la livèche, en premier lieu, parce qu’on ne lui a pas encore trouvé une étymologie satisfaisante, jusqu’à la déclarer inconnue. De plus, il a une situation à part en comparaison aux noms que porte cette plante dans les autres langues romanes. Cela suppose des phénomènes spécifiques, qui ont singularisé ce nom en roumain, ou bien l’influence d’autres langues (source ou intermédiaire), ou bien des phénomènes spécifiques au roumain, un paradigme dérivationnel propre à cette langue. Nous essayerons de le trouver et de proposer une étymologie possible pour le nom roumain de la livèche.
Résumé long
Benarroch Myriam [Université Paris-Sorbonne (Paris IV)].

Ce que le DÉRom (Dictionnaire Étymologique Roman) nous dit du latin parlé

mercredi 17 juillet, 09h00-09h30, BR 02

Notre communication se propose de mettre en lumière ce que le DÉRom, par la confrontation des cognats romans et la reconstruction du protoroman, nous dit du latin parlé, dans toutes les dimensions de sa variation, diatopique, diastratique et diaphasique, mais aussi de celle de proximité / distance, à laquelle on peut intégrer la dimension diamésique. Nous nous appuierons en particulier sur les derniers articles du DÉRom publiés en ligne pour montrer le haut degré de variabilité de la protolangue tant au plan lexical que du point de vue morphologique, sémantique et phonologique. Nombre de lexèmes (*/mon't-ani-a/), de formes (*/'ɸamit-e/), de sémantismes (*/ti'tion-e/ « charbon [maladie des céréales] ») ou de variantes phonématiques ne connaissent pas de corrélat dans le latin écrit de l’Antiquité : ce sont des oralismes de la variété basse du « latin global », qui n’ont eu aucun accès à la variété haute.
Résumé long
Bollone Silvia Marianna [Università di Torino - Dottorato in Lessico e Onomastica].

Soprannomi da voci dialettali nell’onomastica del Piemonte del XX secolo

samedi 20 juillet, 09h00-09h30, BR 02

Il presente contributo intende indagare i secondi nomi piemontesi del XX secolo di origine soprannominale con particolare riferimento a quelli che riflettono voci dialettali piemontesi. La fonte utilizzata è costituita dall’archivio piemontese ARCHICOPIE. Le forme rilevate vengono esaminate anzitutto sotto l’aspetto etimologico, ricostruendo nel dettaglio gli articolati percorsi che hanno portato alla loro formazione. Nell’analisi vengono evidenziate le motivazioni sottese a tali attribuzioni ed indagata la relazione tra il dialetto locale e le lingue e i dialetti dei territori confinanti, in particolare con il francese e il provenzale. L’indagine si propone inoltre di esaminare le modalità di formazione dei secondi nomi, illustrando i fenomeni linguistici che ne sono alla base. Sarà presentato infine un raffronto tra gli antroponimi selezionati e il complessivo gruppo dei soprannomi del corpus, per valutare l’incidenza del dialetto nella formazione dei secondi nomi di tipo soprannominale.
Résumé long
Bounaira Amine, Turcan Isabelle [Cologne].

Le travail du lexicographe G. Ménage dans son Dictionnaire étymologique ou Origines de la langue françoise (1694) sur les sources germaniques à sa disposition: l'exemple de Spelmann

samedi 20 juillet, 10h30-11h00, BR 02

L'objectif de la communication consiste à montrer de quelle façon le grammairien, lexicographe et étymologiste G. Ménage a utilisé dans son ouvrage Dictionnaire étymologique ou Origines de la langue françoise (Paris, 1694 = DEOLF), parmi les ressources documentaires à sa disposition, les travaux de Camden, Wats et de Spelmann : l'étude proposée pour le CILPR porte sur l'ensemble des articles dans lesquels la référence à Spelmann est explicite, corpus suffisant pour permettre de comprendre la façon dont les étymologies fondées sur les langues germaniques ont à la fois intrigué et fasciné le premier lexicographe français (ou un des premiers) ayant pressenti, au-delà de la famille des langues romanes, le substrat indo-européen.
Résumé long
Budzinski Laure [Université de Lorraine].

Les emprunts, une catégorie polymorphe

vendredi 19 juillet, 14h30-15h00, BR 02

La question de l’emprunt demeure une préoccupation essentielle pour les études étymologiques. La dénomination-même de cette classe étymologique est sujette à discussion étant donné la métaphore trompeuse renvoyée par le terme emprunt. Dans cette communication, nous nous proposons de présenter l’embryon d’une nouvelle typologie étymologique qui inclurait une classe d’emprunt particulier. En observant l’étymologie de fr. PHONOLOGIE dans d’autres langues, nous pouvons constater que l’italien (fonologia), l’espagnol (fonología), le portugais (fonologia), mais aussi l’anglais (phonology) et l’allemand (Phonologie) analysent indistinctement ce vocable comme un confixé indépendant (grec φωνή + λόγος). Or il nous semble exclu que chaque langue ait créé tour à tour une telle formation savante. Cependant nous ne pouvons ignorer que chacune de ces langues possède les formants permettant l’intégration parfaite du vocable. À travers l’étude de plusieurs cas, nous verrons que certaines formations sont sujettes à ce type d’emprunts.
Résumé long
Celac Victor [Institut de Linguistique "Iorgu Iordan - Al. Rosetti", Bucarest, Roumanie], Andronache Marta [ATILF (CNRS et Université de Lorraine)].

La condensation lexico-sémantique et l’étymologie

mardi 16 juillet, 10h30-11h00, BR 02

Le phénomène que nous allons designer comme condensation lexico-sémantique a été signalé depuis longtemps dans la linguistique historique. Il suffit de nous rappeler les exemples tels qu’esp. hermano, port. irmão etc. < lat. [frater] germanus ; dacoroum. ficat, it. fegato, fr. foie, esp. higado, port. figado etc. < lat. [iecur] ficatum « [foie] garni de figues ». Le mécanisme en est évident : à partir d’un syntagme subst. (déterminé) + adj. (déterminant), c’est le déterminé qui s’efface, mais il transmet au déterminant son sens lexical et son genre grammatical. Nous croyons que l’ampleur de ce phénomène n’a pas été évaluée correctement, ce que nous démontrerons à travers des exemples comme dacoroum. căpătâi, it. dial. sept. capitagna, kavdaña, kavedaña ; afr. linge, dacoroum. iie, sard. líndza (alb. linjë) ; dacoroum. albină, it.dial.sept. ┌albína┐ ; dacoroum. mesteacăn etc.
Résumé long
Chávez Fajardo Soledad [Universidad de Chile - Universidad Autónoma de Madrid].

Releyendo el Diccionario etimológico de las voces chilenas derivadas de lenguas indígenas americanas (1905-1910) de Rodolfo Lenz. Nuevas hipótesis.

vendredi 19 juillet, 10h00-10h30, BR 02

La presente comunicación se basa en la revisión crítica del Diccionario etimológico de las voces chilenas derivadas de lenguas indígenas americanas, que Rodolfo Lenz publicó entre 1905 y 1910 y que, hasta el día de hoy, ha sido una obra no superada dentro de los estudios etimológicos chilenos. El objetivo, por un lado, es dar cuenta de la vigencia de ciertos artículos lexicográficos, así como de la superación de otros y del análisis crítico de alguno de ellos. Por otro lado, mostrar el tratamiento lexicográfico de un artículo de corte etimológico y cómo esta estructuración es pertinente o no dentro del quehacer etimológico actual. La finalidad es mostrar la vigencia de una obra como esta, así como de la urgencia de volver a los estudios etimológicos no solo de voces producto del contacto lingüístico, como en este caso, sino de las voces diferenciales en general de la lengua española.
Résumé long
Delorme Jérémie [Université de Liège].

Du niveau panroman au niveau microroman, et vice versa : tests de réversibilité entre les sources francoprovençales de l'étymologie romane, le Dictionnaire Etymologique Roman (DERom) et un groupe de parlers francoprovençaux du haut Genevois

mercredi 17 juillet, 09h30-10h00, BR 02

Soit un conglomérat dialectal, comme le francoprovençal, dont un dictionnaire d’étymologie panromane, comme le Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom), intègre des données lexicales et grammaticales pour reconstruire le lexique et la grammaire d’un ancêtre commun aux langues romanes, le protoroman. Les données francoprovençales sur lesquelles se fondent les articles étymologiques du DÉRom sont établies, par typisation, à partir d’une trentaine de sources de référence dont on voit, si on les observe dans le détail, qu’elles ne tiennent pas compte de la totalité des parlers francoprovençaux, pourtant très différenciés les uns des autres. Les types francoprovençaux sur lesquels s’appuie le DÉRom, conçus comme représentatifs, ne réprésentent-ils que le contenu des souces de référence, ou représentent-ils tout aussi adéquatement les unités lexicales ou grammaticales de parlers francoprovençaux que ces sources négligent ? Nous évaluerons la réversibilité des données francoprovençales du DÉRom à partir de l’exemple de parlers du haut Genevois délaissés par les sources de référence ; de là, nous aboutirons à la conclusion que, contre toute attente, le cas général et le cas particulier s’articulent harmonieusement l’un sur l’autre.
Résumé long
Ferrer Ramon, Casanova Emili [Valencia].

Etimologia i toponímia: com establir ètims versemblants sense documentació medieval

mardi 16 juillet, 14h30-15h00, BR 02

L’objectiu d’esta comunicació és presentar els criteris que usem en el llarg procés de buscar una etimologia versemblant per als més de 100.000 topònims que tenim arreplegats en el Corpus Toponíc Valencià, projecte de l’AVL. En concret, distingim entre les: A) Formes documentades a l’Edat Mitjana, siga en topònims, siga en antropònims o en lèxic. D’aquestes no en parlarem ací .B) Formes amb documentació moderna, almenys anterior al segle XIX per a evitar les deturpacions del castellà, o fins i tot sense cap testimoni anterior al segle XIX.
Résumé long
Florescu Cristina [Institutul de Filologie Româna „A. Philippide” Academia Româna Filiala din Iași].

Mots désignant les phénomènes atmosphériques dans DERom. Terminologie protoromane?

mercredi 17 juillet, 15h30-16h00, BR 02

La nomenclature du DÉRom comprend à peu près 500 lemmes (articles lexicographiques rédigés d’après la méthode de la grammaire comparée-reconstruction). De ces articles un total d’environ 10 désignent des phénomènes atmosphériques. Ces articles déromiens se trouvent dans différentes étapes de rédaction (documentation, rédaction initiale, révision par domaines géographiques, révision générale, révision finale, publié, cf. DÉRomLBNomenclature.pdf). La structure étymologique et lexicale de ces articles sera analysée d’une manière minutieusement contrastive, pour observer si le groupe lexical analysé peut être considéré comme le noyau d’une terminologie protoromane.
Résumé long
García Arias Xosé Lluis [Oviedo].

Etimología asturiana y etimología hispánica

lundi 15 juillet, 14h30-15h00, BR 02

En mi comunicación intentaré utilizar los ricos materiales de que dispongo en la elaboración del Diccionariu Etimolóxicu de la Llingua Asturiana para plantear algunas cuestiones que enriquecen la discusión románica, y especialmente hispánica, en cuanto al estudio etimológico se refiere. El primer aspecto en el que incidiré será en que en un dominio lingüístico determinado podemos encontrar hoy signos que nos obligan a admitir procesos evolutivos diferenciados desde un étimo dado o bien porque parten de variantes lingüísticas de un mismo signo ya existentes, suponemos, en el latín hablado. En ese sentido ejemplificaremos con muestras que han merecido diversas interpretaciones pero que nosotros consideramos que pueden puntualizarse; así desde el lat. NĬTĬ(D)UM (REW) > ast. nediu > ast. nidiu ‘claro’ // NĬT(I)DUM > ast. netu ‘puro’ // NĬ(T)ĬDUM > ast. nietu ‘verde’, ‘lozano’. Otro ejemplo puede ser el continuador del lat. TRĬPEDES (REW) > trébedes ‘artefacto de tres patas’ que se documenta como “treldas” [a. 1280] lo que exige admitir una tendencia evolutiva dispar desde TRIP(E)DES. El punto segundo se fijará en ofrecer algunas muestras de cómo las propuestas etimológicas efectuadas pueden fallar por no haber tenido en cuenta suficientemente el contexto de la lengua en que se han desarrollado. Me valdré de ejemplos como cast. modorra ‘somnolencia’ que tienen Corominas-Pascual como de origen incierto (DCECH s.v. modorro) y García de Diego en relación con el lat. UETERNUS ‘enfermedad letárgica’ (DEEH) continuado en el istrio vedorno propuesto por Meyer-Lübke (REW s.v. větěrnus). En nuestra opinión ast. modorra ‘somnolencia’ y ‘terreno no muy alto de forma cónica’ podría explicarse como un derivado del ast. meda ‘montón de hierba, o paja’ originado sencillamente en el lat. MĒTA, -AE ‘todo objeto de forma cónica’ (EM). Finalmente un tercer punto en el que quisiera fijarme sería en la necesidad de hacer un esfuerzo en la búsqueda de soluciones etimológicas dando cabida a la exploración de algunas posibilidades que ofrece la lengua originaria pero que han sido orilladas o no tenidas en cuenta por los estudiosos; en ese sentido sería preciso echar mano de otros niveles lingüísticos como la toponimia y la onomástica que, frecuentemente conservadoras, pueden ser fuente de información. En esta dirección ejemplifico con el cast. mugre que García de Diego considera que es un regresivo de mugriento, mugroso (DEEH s.v. mūcor); Corominas-Pascual que se trata de una “alteración del dialectal mugor” (DCECH s.v. mugre); y Machado que ve en el port. mugre un castellanismo (DELP s.v. mugre) como Corominas en el cat. mugra (DECLC s.v. mugra). Por nuestra parte entendemos que el ast. mugor es continuador del ac. de MUCOR –ŌRIS pero mugre ha de tenerse por una variante con cambio acentual del acusativo *MÚCORE > mugre, paralelo a lo que vemos en nuestra toponimia en derivados de MAIOR –ŌRIS (-Mayor) al lado de *MÁIORE (Maire) o*MÁIORIS (Meres), etc.
Résumé long
Georgescu Simona [Université de Bucarest].

La necessité d'une perspective panromane dans l'étymologie idioromane. Le cas du roum. lumină

mardi 16 juillet, 14h00-14h30, BR 02

L'étymologie du roum. lumină « lumière » a reçu des explications diverses dans la lexicographie roumaine et romane. Parmi elles, on peut mentionner la reconstruction d'un étymon */lumin-'in-a/, sans corrélat latin (Candrea-Densusianu n° 1016) , ou les hypothèses d'un développement idioroman: il s'agirait donc, soit d'un dérivé roumain (REW3), soit d'un déplacement d'accent réduit au roumain a partir de « lat. lumina, pl. de lūmen » déterminé « quizá por la confusión de la terminación con el suf. -ină, como en albină, sulfină, tulpină » (Cioranescu n° 179). Quand même, une perspective panromane sur l'étymon */'lumen/, une comparaison avec l'évolution du protorom. */'φamen/ (cf. DÉRom, s.u.), ainsi que l'analyse d'autres noms roumains et romans en -'in-a, permettraient l'intégration de ce type morphologique entre les issues romanes, plus ou moins régulières, du protorom. */'lumen/.
Résumé long
Grüner Laure [Université de Neuchâtel et ATILF (CNRS et Université de Lorraine)].

Repères en vue de l'élaboration d'un dictionnaire étymologique du lexique francoprovençal héréditaire

mardi 16 juillet, 17h30-18h00, BR 02

La communication exposera une partie des clarifications conceptuelles utiles à la réalisation d'une description lexicographique de l'étymologie francoprovençale. Ces clarifications touchent notamment la langue décrite, le choix du lexique traité et les sources utilisées. Notre propos s'appuiera sur les bases de la recherche étymologique antérieure et autant que possible sur des exemples récents tirés de nos travaux menés dans le cadre de notre thèse de doctorat (Université de Neuchâtel/ATILF-CNRS, Université de Lorraine).
Résumé long
Heidemeier Ulrike [ATILF (CNRS et Université de Lorraine)].

Protoroman ou idioroman ? Observations sur l’hérédité des formations en inter- dans les langues romanes

mercredi 17 juillet, 15h00-15h30, BR 02

Un dixième environ du lexique héréditaire roman est réputé se rattacher à un lexème protoroman reconstruit pour lequel le latin écrit de l’Antiquité ne présente aucun corrélat. Ce type d’étymons représente un défi particulier pour l’étymologie romane. Si l’on considère la totalité de ces protoformes, on peut constater que la plupart sont des dérivés et des composés que l’on suppose formés en protoroman. Dans la présente communication, nous nous proposons d’analyser un petit groupe de formations romanes correspondant aux « étymons à astérisque » préfixés en INTER- figurant dans le REW de Meyer-Lübke. Les questions suivantes mèneront notre recherche : • Les matériaux romans permettent-ils d’établir l’existence d’un préfixe protoroman répondant à lat. INTER- et, conséquemment, celle de formations protoromanes créées au moyen de ce préfixe ? • Si oui, quelle est la forme signifiante, la morphologie et le sémantisme de ce préfixe ? • Si non, quelle étymologie proposer pour les cognats romans du corpus initial ? Au terme de cette analyse, nous proposerons quelques perspectives nouvelles sur les rapports entre l’oralité et la norme écrite du latin à l’époque antique.
Résumé long
Hess Steven [LIU--Post].

El lexico galorrománico del Libro de Alexandre: Reconsiderando préstamos entre lenguas románicas

vendredi 19 juillet, 10h30-11h00, BR 02

Una nueva edición crítica del Libro de Alexandre y un registro anticuado pero útil de su vocabulario ayudan a clasificar el léxico variado e innovador que se manifiesta en los casi 11,000 versos. Más de 150 vocablos son de clara procedencia galorrománica y bastantes se estudiaron en el trabajo pionero de De Forest. El Dicccionario etimológico de Corominas recoge casi todos llamándolos préstamos, según formulas neogramaticos, de diversas fuentes, designaciones que podrían resultar arbitrarias. Corominas prefiere designar muchas entradas como “catalanismo” cuando falta documentación sólida que excluya otros romances. Siguiendo las ideas de Penny sobre “continuum” romance y de Beltrán, afirmamos que muchos “préstamos” galorrománicos del Alexandre reflejan un koiné literario panrománico, el que llega a España con la reforma cluniense. El romance no se dividía netamente en lenguas que correspondieran a fronteras políticas la mayoría de los préstamos que aducimos no serían nunca “devueltos”, sino que se incorporarían con vida duradera al léxico castellano. Su condición de préstamos sólo la reconoce.
Résumé long
Kramer Johannes [Universität Trier].

Lingue reali e lingue virtuali: il latino e il “protoromanzo”

mercredi 17 juillet, 10h30-11h00, BR 02

Résumé long
Kuhn Julia [Friedrich Schiller Universität Jena].

El español y las lenguas indígenas en contacto. Una búsqueda de huellas etimológicas a partir de las lenguas de México

Poster mardi 16 juillet 18h00-18h30

México es un país con muchas lenguas. Junto al español coexisten las lenguas indígenas autóctonas, que conforman 68 grupos y 11 familias lingüísticas. Estas son reconocidas como lenguas nacionales desde el 2003. Pero a pesar de este reconocimiento, el dominio del español es claro. En muchas regiones el sistema educativo no es suficientemente bilingüe para los alumnos que hablan lenguas indígenas, además de que uno de los objetivos centrales de la formación, el dominio del español hablado y escrito, así como de la lengua indígena, también está descuidado. Pues aunque las lenguas indígenas no han sido reconocidas como lenguas nacionales hasta el 2003, éstas ya estaban presentes en el español, tanto en la toponimia como en el léxico general y siguen influyendolo; y esto no sólo en el español mexicano, sino también en el español europeo y en otras lenguas con las que éstas estuvieron en contacto. Esta contribucón sigue las huellas etimológicas de las lenguas indígenas en el español.
Résumé long
Lurati Ottavio [Université de Bâle].

Geologia: tempi geologici versus tempi storici e note semantiche su luoghi e loro nomi

samedi 20 juillet, 10h00-10h30, BR 02

È un viaggio nel tempo e insieme contro il tempo, quello che tenta l’analisi dei toponimi. Si cercano nuove piste per casi quali Carso, Marnie, Moltrasio, Donoratico. Un esempio: quali le ragioni semantiche per cui la gente ha dato a un certo rilievo calcareo proprio il nome di Carso? E’, d’inciso, quello che i francesi dicono système karstique? Ci si distancia da interpretazioni anche recentí (LEI). A nostro parere siamo di fronte a una metafora e insieme a un fatto intensamente vissuto. Quasi in modo plastico il toponimo denunciava i molti avvallamenti (profondi, dirupati: difficile tentare di risalirli) in cui la gente poteva cadere. Carso = ‘zona dai molti imbuti, dalle molte foibe che possono inghiottirti’. Si daranno altri elementi. Ma un parallelo proviene anche da trabucco, fr. trébuchet. Quando (2009), sul Carso, parli con la gente, subito ti raccontano del trabuco, che appunto è nome specifico per la voragine carsica. Gli abitanti hanno applicato alla natura un tecnicismo che era proprio del linguaggio dell’architettura militare. Per indicare le insidie create dalla zona che loro e i loro figli percorrevano assunsero il tecnicismo “caditoia” che esisteva in molti castelli medievali e rinascimentali. Questa “esperienza” dei castelli venne applicata ad indicare le insidie che il Carso tendeva al viandante. Si percorrono inoltre casi quali fr. piarde, toponimi italiani Piarda, laghi di gronda (lago d'Iseo, di Varese, d’Orta), Lanzo e Lanzavecchia, Medolago: quest’ultimo nome che venne (e viene tuttora) assegnato a un comune della provincia di Bergamo può, ai nostri occhi, chiarirsi con una « ragione geologica ».
Résumé long
Mertens Bianca [ATILF (CNRS et Université de Lorraine)].

Le traitement étymologique de la phraséologie au DÉRom : l'exemple de 'samedi'

mercredi 17 juillet, 14h30-15h00, BR 02

Depuis quelques siècles, l'étude synchronique de la phraséologie a fait beaucoup de progrès. En revanche, l'étymologie ne s'est pas encore occupée de ces unités polylexicales. Je m'aligne sur Rainer Eckert pour affirmer qu'il est temps de compléter l'étymologie en intégrant l'étymologie des unités phraséologiques. En travaillant dans le domaine de l'étymologie romane, on se rend assez rapidement compte que la négligence de l'étymologie des unités polylexicales présente une grande lacune. En effet, on les trouve partout et leur étude pourrait révéler d'intéressantes informations sur le protoroman. Pour illustrer mon propros, je me servirai de l'exemple 'samedi', qui s'analyse dans plusieurs langues romanes comme issu d'une lexicalisation du syntagme libre */'sabbat-u/, */sabat-u/ ou */'sambat-u/ et */'di-e/.
Résumé long
Messalti Alexandra, Chambon Jean-Pierre [Université de Paris-Sorbonne].

La macrostructure du FEW : réflexions, propositions, expérimentation

mardi 16 juillet, 09h30-10h00, BR 02

Que faire du FEW, maintenant que l’Œuvre est achevée, pour que (sur)vive l’étymologie galloromane ? Il nous semble que l’orientation la plus prometteuse réside dans la confection d’un index raisonné des étymons. Un tel index mettrait au jour la stratification lexicale réelle des langues de la Gaule romane, stratification que la macrostructure du FEW ne révèle que de manière partielle et cache bien souvent. Pour trouver sa pleine utilité, l’entreprise exigerait probablement la déconstruction de certains articles et leur relemmatisation : on pourrait parler, dans une certaine mesure, d’une refonte non par le bas, mais par le haut (macrostructurelle). Cet instrument de travail serait l’indispensable passerelle vers les travaux de synthèse dont le maître de Bâle n’a pu donner que des « échantillons ».
Résumé long
Nedea Raluca-Mihaela [Institutul de Lingvistică „Iorgu Iordan ‒ Al. Rosetti”, București].

Le lexique latin de l'apiculture. Note étymologique et sémantico-lexicale sur le mot păstură des dialectes dacoroumain et macédo-roumain

mardi 16 juillet, 16h30-17h00, BR 02

Notre recherche vise à éclaircir les difficultés de lʼétymologie et du sémantisme du terme păstură des dialectes dacoroumain et macédo-roumain et à le situer pertinemment dans le lexique du roumain commun. Pour le dacoroum. pắstură „pollen” est proposée surtout lʼétymologie latine pastura, à côté de lat. *pestula et lat. pistura. Quant au macédo-roum. păstúră „nourriture digérée qui se trouve dans le ventre dʼune bête”, son étymon latin pastura proposé illustre-t-il la même origine héritée que celui du dacoroum. pắstură „pollen”? À partir des traces lexicales romanes du lat. pastura, qui gardent toutefois le sens originel „pastoral” du latin, à la seule différence du dacoroum. pắstură, nous affirmons, malgré lʼopinion commune actuelle, son caractère encore douteux de mot hérité de la langue latine.
Résumé long
Petrequin Gilles [ATILF (CNRS et Université de Lorraine)].

De la parole à la langue : le processus de l’emprunt lexical. Contribution lexicologique et méthodologique à l’étude de l’intégration de certains anglicismes dans le français du 18e s.

vendredi 19 juillet, 09h00-09h30, BR 02

Notre communication s’inscrit dans le thème de l’étymologie des mots d’emprunt dans le cadre du contact linguistique. Prenant appui sur le corpus constitué pour le Dictionnaire étymologique, historique et critique des anglicismes du français classique (1600-1789) auquel nous travaillons, nous verrons par quelques exemples en quoi une meilleure prise en compte du phénomène de l’évolution morpho-sémantique qui s’opère au moment même de l’emprunt permet de remettre en cause la nature des entités linguistiques qui font véritablement l’objet du processus de lexicalisation dans la langue receveuse. L’étude de l’intégration progressive d’un élément de discours exogène, à l’origine de l’emprunt, en une entité linguistique intégrée au système de la langue emprunteuse, ne se peut faire sans prendre en considération les trois composantes du signe linguistique telles que décrites dans la Théorie «Sens↔Texte» : signifiant, signifié et combinatoire restreinte.
Résumé long
Python Fabien [Université de Fribourg (Suisse)].

Typologie des doublets étymologiques : le rôle fondateur du clivage héréditaire vs savant dans la naissance du concept de doublets étymologiques.

lundi 15 juillet, 15h30-16h00, BR 02

Dès l'origine le concept de doublets étymologiques a présenté un certain flou et rares sont les définitions proposées qui soient exemptes de contradictions. Les modalités de représentation (métaphorisation, schématisation) héritées du XIXe siècle ont également entravé la conceptualisation de ces objets linguistiques qu'il importe de redéfinir à la lumière des acquis récents en étymologie romane. Il est important de revenir sur le rôle joué par la catégorie-phare des doublets, celle des doublets "héréditaires vs savants" en français et dans les langues romanes. Il est également intéressant d'interroger la pertinence d'une notion élaborée à l'origine en langue française puis étendue aux langues romanes et au latin avant d'être importée non sans difficultés dans des idiomes non romans (allemand, anglais).
Résumé long
Radu Voica [Université Aurel Vlaicu, Arad, Roumanie].

Les mots d'un Monde Différent: termes de science-fiction

Poster mardi 16 juillet 18h00-18h30

But thématique: révéler le rôle et la créativité de la terminologie de science-fiction, en général et concernant le vocabulaire roumain, en particulier. Objectifs: identifier les termes de science-fiction qui sont devenus des mots, la partie de la langue commune, et suivre leur histoire(étage); identifier l'origine de ces termes (l'étymologie) présents dans le vocabulaire roumain; séparer les emprunts des créations internes, les modèles lexicaux ou sémantiques anglais qui sont empruntés par le roumain; présenter la voie par laquelle les auteurs inventent les nouveaux mots qui sont projetés dans notre avenir (une voie différente et particulière pour un mot à être né: le mot crée la réalité, et non: la réalité crée le mot); vérifier les entrées dans les dictionnaires de langue roumaine. Documentation: le roumain de la presse écrite; les traductions de la littérature SF en roumain; les œuvres d'auteurs de SF roumains; les magazines de science-fiction roumains et étrangers; SF films; dictionnaires spécialisés différents. Nouvelles découvertes: de nouveaux mots (certains d'entre eux internationaux) qui pourraient créer des faits non seulement linguistiques, mais les technologies futures et même une vision différente du monde. Les mots-clés du résumé: terminologie de science-fiction, migration des mots, langue spécialisée / langue commune, créativité lexicale et sémantique. La littérature de Science-fiction représente un genre intéressant et c'est devenu une source de néologismes pour des langues, en général et pour le vocabulaire roumain, particulièrement par sa terminologie qui connaît une reprise permanente comme les faits dépeints dans la littérature S. F. Cette terminologie est un défi pour le vocabulaire si une partie de ces termes dépasse les frontières de la littérature S. F. Comme le notent des dictionnaires de langue roumaine, certains des termes font déjà partie de notre langue commune. Cependant, beaucoup d'entre eux ne sont pas mentionnés par les dictionnaires même s'ils sont utilisés dans la presse, dans des films, en littérature et dans le vocabulaire quotidien du locuteur.
Résumé long
Reinhardt Jan [Tübingen (à partir d'octobre 2012)].

È immaginabile un articolo VOLPE nel Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom)?

mercredi 17 juillet, 14h00-14h30, BR 02

Del Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom, <http://www.atilf.fr./DERom>), intorno a cui è sorta una vivace discussione, sono stati pubblicati dal 2008 in poi i primi sessanta sette articoli. Si concentra in una prima fase sul lessico panromanzo (esempi */'ann-u/, */'dɛke/, */'kad-e/). Gli etimi protoromanzi si ricostruiscono seguendo il metodo storico-comparativo; sono esclusi invece prestiti, latinismi, derivati da nomi propri. È possibile sotto queste condizioni scrivere un articolo completo VOLPE (questione teorica) e come (questione pragmatica)? Le denominazioni di questo animale raggiungono il numero di quaranta (o più) nella Romania. Proponiamo un supplemento o una parte onomasiologica per il DÉRom, dove potranno trovare il suo posto tutti i materiali a cui la ricostruzione non è applicabile (p.es. soluzioni idioromanze). Sarà altrettanto presentata una prima versione di un articolo VOLPE.
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Schmidt Uwe Friedrich [Universität des Saarlandes].

Formation des mots commune romano-germanique

samedi 20 juillet, 09h30-10h00, BR 02

Le but de cette communication sera d'identifier les nouvelles formations des mots communes aux langues germaniques et romanes et, le cas écheant, de trouver des calques linguistiques dans l'une ou l'autre direction (AP-PRENDRE = VER-NEHMEN, mais SUR-PRENDRE = ÜBER-(H)ASCHEN, RE-CEVOIR = EMP(*ENT)-FANGEN, COM-PRENDRE = ER-FASSEN, EN-SEIGNER = UNTER-WEISEN, afr. DE-DUIT = AB-LENKUNG, à côté de DE-PORT > SPORT, tous deux dp. Énéas 1160, A-CHEVER/A-CABAR = GE-LINGEN, afr. MES-CHEVER, angl. MIS-CHIEVE = MISS-LINGEN, IN-CONTRO = BE-GEGNUNG). Effectivement, on sait que le nombre de calques en ancien haut allemand se compte par milliers, même des mots banalissimes comme WAHR-HEIT < VERI-TAS ou AN-KOMMEN < AD-VENIRE sont concernés. Pour une identification aussi sûre que possible des formations communes on fera une comparaison systématiques des premières attestations, même si cela ne suffit pas toujours pour savoir qui a calqué sur le modèle de qui.
Résumé long
Soehrman Ingmar [Université de Gothembourg, Suede].

Romanichel, chaval, tjej et šaba – comment le lexème romani chavo/chava s’est introduit par toute l’Europe en même temps

vendredi 19 juillet, 09h30-10h00, BR 02

Comme j'ai des problemes a mettre mon texte ici je vous envoyer tout par "attachment"
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Stanciu Istrate Maria [Institutul de Lingvistică „Iorgu Iordan - Al. Rosetti”, București].

Réflexions sur la vitalité des calques linguistiques dans le roumain littéraire

vendredi 19 juillet, 15h00-15h30, BR 02

Notre communication traite de  l’analyse des circonstances qui ont contribuées à l’apparition des calques linguistiques dans les différentes périodes du développement du roumain littéraire. Toute période sera décrite par des exemples représentatifs pour les calques linguistiques qui soit se sont maintenus dans la langue pour une longue période, soit ont disparus étant remplacés  par des calques créés sur des modèles identifiables en autres langues ou par des emprunts lexicaux. Nous accorderons une attention particulière aux calques linguistiques parus dans la période ancienne et qui subsistent dans l’époque moderne  grâce aux modèles identifiés dans les langues romanes avec lesquelles le roumain a eu des contacts linguistiques. L’emprunt des modèles lexicaux des langues-sœurs dans lesquels des morphèmes roumains ont été « moulés » par le biais de la traduction, représente un aspect de la relatinisation de la langue roumaine, procès profond et volontaire déroulé entre la troisième et la huitième décennie du XIXe siècle.
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Steinfeld Nadine [ATILF (CNRS et Université de Lorraine)].

Le TLF-Étym : objectifs, principes méthodologiques et résultats

mardi 16 juillet, 10h00-10h30, BR 02

Le TLF-Étym ou Trésor de la langue française étymologique se propose de réviser sélectivement les notices intitulées «Étymologie et histoire» que contiennent les articles du TLF (publié de 1971 à 1994)en y réinjectant les trouvailles faites par les différents chercheurs dans leur activité propre, en exploitant une source nouvellement publiée, ou en révisant des ensembles lexicaux cohérents (champs lexicaux précis, transferts linguistiques à partir d'une langue source privilégiée, etc.). L'examen de quelques unes de ces réfections permettra de mettre en lumière les principes méthodologiques mis en œuvre dans ce cadre ainsi que les datations inédites fournies par les notices refondues grâce à l'exploitation rigoureuse et critique de ressources numériques.
Résumé long
Sánchez Palomino María Dolores [Universidade da Coruña].

A lingua galega no DÉRom

lundi 15 juillet, 15h00-15h30, BR 02

O desenvolvemento dos estudos en materia de lingüística e filoloxía galegas nas últimas décadas fixo que o galego se convertese en foco de atención ineludible en calquera proxecto de investigación que aspire a mellorar o noso coñecemento das linguas románicas e do protorromance. Así ocorre tamén co Dictionnaire étymologique roman, proxecto xa ben coñecido, no que É. Buchi e W. Schweickard coordinan un nutrido grupo de especialistas das diferentes áreas lingüísticas da Romania. Nesta comunicación levaremos a cabo unha análise da presenza galega no DÉRom, desde a nosa experiencia como redactores de dito proxecto e como romanistas centrados en gran medida na lexicografía e na lingua galega. Non só se dará conta das fontes galegas utilizadas, senón tamén das achegas que este dicionario pode facer á etimoloxía da lingua galega e, á inversa, da contribución que se pode realizar desde a lingua galega para o establecemento dunha base etimolóxica do léxico hereditario das linguas románicas mediante a aplicación do método da gramática comparada-reconstrucción.
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Varvaro Alberto [Accademia Nazionale dei Lincei].

Novità per mafia?

mardi 16 juillet, 17h00-17h30, BR 02

La parola mafia ha nel lessico italoromanzo una storia breve, perché è stata documentata solo dal 1868, ma una fortuna purtroppo comparabile solo a quella di pizza. Essa è stata oggetto di numerosissimi tentativi etimologici, senza preoccuparsi della semantica e della distribuzione areale. Basta cambiare la prospettiva di studio per giungere a risultati molto diversi da quelli spesso ripetuti senza fondamento.
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Vasileva Ekaterina [Université d'Etat de Pétrozavodsk].

Particularités de l’attribution du nom dans la dynastie carolingienne

Poster mardi 16 juillet 18h00-18h30

L’attribution du nom aux rois carolingiens se faisait dans le cadre d’un système fondé sur les principes particuliers. Notre recherche a montré que dans ce système dominait le principe de la reproduction directe du nom ancestral : le plus souvent le nom se transmettait du père ou du grand-père au fils. Aussi, pratiquement chaque roi de la dynastie carolingienne est entré dans l’histoire avec un surnom.
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Viredaz Rémy [-].

Étymologie du romanche schiember ‘arole’

Poster mardi 16 juillet 18h00-18h30

Étymologie du romanche schiember ‘arole’ La phonétique du romanche et la comparaison avec le roumain zâmbru ‘arole’ imposent un prototype *GIEMBRUM (et non *GIM-, *GEM- ni *J-, *Z-) pour le romanche et les parlers italiens voisins, et probablement *GIAMBRUM pour le roumain. Le gardénois tsirm et l’allemand dialectal Zirm, Zirbe(n) s’expliquent mieux par l’allemand (Zirbelbaum, de Zirbel ‘cône d’arole’ < *‘toupie’, cf. m. h. all. zirben ‘tourbillonner’), et les variantes lombardes čirmo, čimbro, čembro, par des contaminations entre synonymes. Le mot romanche et roumain pourrait être dérivé du celtique *giam-, connu au sens ‘hiver’, si l’on suppose que ce dernier a aussi signifié ‘le froid’ et formé un adjectif *giam-ro-.
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Vuletić Nikola [Zadar].

Le dalmate et l’istroroman dans le DÉRom

mercredi 17 juillet, 10h00-10h30, BR 02

Le dalmate et l’istroroman dans le DÉRom Nikola Vuletić (Université de Zadar) Les rédacteurs du Dictionnaire Étymologique Roman (DÉRom) se trouvent confrontés à un nombre de difficultés dans le traitement des données dalmates et istroromanes (absence d’études d’ensemble actualisées et/ou de dictionnaires étymologiques, caractère fragmentaire et manque de fiabilité des sources primaires), ainsi qu’à une série de questions d’ordre méthodologique (étendue chronologique et géographique du dalmate, statut des sources indirectes, influence du vénitien et de l’italien, polymorphisme). Cette communication vise à offrir quelques réflexions méthodologiques sur le traitement du dalmate et de l’istroroman dans les articles du DÉRom publiés jusqu’à présent et de telle sorte à contribuer à la qualité de l’élaboration des matériaux du DÉRom dans le futur.
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Vîrban Floarea [European University Institute].

L’appello all’etimologie multiplă –pratica pertinente o pseudo-soluzione? L’influenza russa nelle lingue romanze: la specificità del rumeno.

vendredi 19 juillet, 15h30-16h00, BR 02

Uno dei campi più complessi ma allo stesso tempo anche i più affascinanti della linguistica è, senz’altro, quello degli studi etimologici. Tracciare indietro il percorso fino alle origini di una parola richiede conoscenze linguistiche complesse, riguardo fonetica storica, morfologia, sintassi, storia della lingua e altre. In alcuni casi, l’etimologia è quasi evidente. In altri, bisogna fare delle indagini più approfondite. In altri ancora, sulla base delle conoscenze linguistiche si arriva a ricostruire degli etimi non attestati. Tuttavia ci sono dei casi in cui la lingua da sola non riesce a dare una risposta. Bisogna andare oltre, indagando sulla storia del testo e del contesto in cui una parola viene attestata per la prima volta. E oltre ancora, nel vasto campo degli studi storici. La ricerca non sempre porta a delle soluzioni chiare. A volte due o più soluzioni appaiono come pertinenti. Spesso tali casi sono la base di quello che viene chiamato etimologia multipla. Fra i vari tipi di etimologia, a dividere tuttora la comunità degli studiosi è proprio la prassi dell’etimologia multipla. Nonostante la sua tradizione piuttosto consolidata, l’appello all’etimologia multipla non è condiviso da tutti gli studiosi. Anzi, tanti la percepiscono come una pseudo-soluzione. Questa presa di posizione è stata recentemente rinnovata, fra altri studiosi, da Éva Buchi, nel suo lavoro sui prestiti dal russo nelle lingue romanze (2010). In discendenza di alcuni punti di vista autorevoli (Graur e, rispettivamente, Schweickard), Buchi critica la linguistica storica rumena per aver abusato di questa pratica e sostiene che una vera ricerca di dettaglio può condurre a soluzioni chiare. Questo intervento si propone di difendere la legittimità della prassi dell’etimologia multipla in generale, nonché della sua pertinenza e della sua rilevanza nel caso particolare dell’influenza russa nel rumeno. Parlando dell’influenza russa nell’ambito romanzo, tenterò di dimostrare che mentre nella maggior parte delle lingue romanze non ci siano le ragioni e le basi per chiamare in causa l’etimologia multipla, essa possa diventare in alcuni casi, a pieno titolo, uno strumento pertinente ed estremamente rilevante nel caso del rumeno.
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Wirth-Jaillard Aude [Université catholique de Louvain - Technische Universität Dresden].

Entre linguistique et botanique : l’étymologie des noms de plantes. L’exemple des noms de cactus

mardi 16 juillet, 15h00-15h30, BR 02

L’amateur de plantes s’intéressant à l’origine et à l’histoire de leurs noms, qu’ils soient vernaculaires ou scientifiques, risque fort d’être déçu : les ouvrages portant sur le sujet mêlent rarement les deux types de noms et ne donnent le plus souvent à leur sujet que des informations succinctes. Les plantes succulentes en général ne font pas exception. C’est pour répondre à ce manque que nous travaillons actuellement à la rédaction d’un dictionnaire étymologique des noms d’une partie de ces plantes succulentes, les cactus. Cette communication présentera les principales difficultés d’une telle entreprise et tentera de leur apporter des solutions ; elle s’intéressera également à divers points tirés de l’analyse globale de ces noms (principales tendances dans leur création notamment).
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